Retranscription texte de la vidéo YouTube à retrouver en pied d’article :
« Bonjour à toi cher serial-buteur ! Donc on se retrouve aujourd’hui dans une semaine un petit peu particulière parce-que je viens de lancer ma première formation en ligne, la formation « buteur-sniper ».
Une formation orientée précision pour tout le domaine du jeu au pied pour devenir un buteur d’élite. Donc si tu veux en savoir plus, il y a un premier lien en description, il reste peut-être des places, n’hésite pas à jeter un coup d’œil !
J’avais prévu cette vidéo à l’avance, avant le lancement de cette formation pour toujours te proposer du contenu gratuit et qualitatif pour les plus de 800 buteurs qui me suivent désormais sur YouTube. D’ailleurs je te remercie grandement de faire partie de cette aventure.
Nous allons voir aujourd’hui les 5 erreurs à ne pas commettre pour réussir la pénalité de la gagne.
Erreur n°1 : Vouloir inventer quelque-chose de nouveau
La pénalité de la gagne c’est un peu mystique, plutôt mythique. On a tous en souvenir une pénalité de la gagne, du coup, soit réussie, soit échouée malheureusement. On aurait envie d’en taper une, si possible dans un match couperet, comme pour le gain de bouclier.
La première erreur, c’est d’inventer quelque-chose, de tenter quelque-chose, de tenter un coup de poker. « Il faut avoir du mental » (on traitera cette question à la fin de la vidéo). Mais le mental, ça se décline aussi du côté de la rigueur. Il faut donc être rigoureux !
La rigueur c’est de faire la même chose !
Car si tu suis mes vidéos ou encore plus si tu fais déjà partie de ma formation « buteur-sniper » ; tout ce qui est routine, routine de performance, technique sécurisée etc. tout ça est orienté pour que tu sois efficace ! Par conséquent, si tu reproduis exactement les mêmes choses, il se reproduira exactement le même résultat. Le résultat habituel est en plein dans le mil.
Si j’utilise un tee bas avec un ballon légèrement incliné vers l’avant, je vais faire exactement la même chose pour cette fameuse pénalité. Même si elle est lointaine, je ne vais certainement pas prendre un tee plus haut, incliner plus ma balle ou autre.
Même tee, même position de balle, même pas de recul, même routine, même élan, même frappe : même résultat.
Erreur n°2 : S’arrêter
Je viens de le faire : « même frappe, même résultat ». Cependant, j’aurais pu et j’aurais dû intercaler « même finish » entre les deux sentences.
Je ne l’ai pas fait car il existe belle et bien une erreur à cet endroit là précis. En réalité on peut en parler de deux : s’arrêter et/ou se relever. On va plutôt se focaliser sur la première.
Quand on est buteur, on se concentre sur le processus ! Non sur le « point B », l’arrivée, le résultat. Focus donc sur la technique qui doit se poursuivre jusqu’au bout.
Je sais qu’il y a beaucoup de pression. Je sais qu’on a très envie de voir ce qui se passe après le tir. Ce dernier peut définir le destin d’une équipe, d’une génération de joueurs, d’un village.
Pour revenir à notre sujet, pour la pénalité de la gagne, ne t’arrête surtout pas : même finish que d’habitude !
Tu le sais déjà, j’encourage les buteurs à terminer un peu après le tee ou franchement après ce dernier car c’est une sécurité énorme.
Même si la balle est mal contactée, le fait d’impulser un J-Swing et de terminer devant vous assure une réussite 9 coup sur 10 !
Plus tu regarderas tôt ton résultat, plus ce résultat sera décevant ! Donc ne t’arrêtes pas juste après ta frappe en te relevant à outrance. « Même finish ! »
Erreur n°3 : Ne pas faire la même routine
Cela peut se décliner en deux options : le temps / l’espace tee-pied d’appui.
Pour parler du premier, le temps, je vous encourage à le prendre, le votre ! Les buteurs qui réussissent la pénalité de la gagne, prennent sensiblement le même temps avant de s’élancer. Ou alors, un temps un peu plus grand. Très rarement (jamais ?) un temps plus court !
Je sais qu’il y a de la pression, du stress, et qu’on veut l’évacuer « au plus vite ». Certains commencent à douter, à trembler, donc se précipite, tape vite : erreur !
Le fait de raccourcir son temps d’attente peut aussi vous faire arriver plus vite, donc plus près de votre balle et votre swing habituel ne peut pas s’appliquer. La balle sortira aléatoirement du tee, ça fera « quine ! », mais pas pour vous…
Même si la pression est intense, prenez donc VOTRE temps, celui qui vous appartient. Ne laissez pas le stress réduire votre routine, vous faire vous précipiter.
Erreur n°4 : Forcer sa pénalité de la gagne (au lieu de traverser)
L’assurance tout-risques en jeu au pied, c’est la traversée de balle. Elle permet d’envoyer naturellement la balle où on le souhaite. Cependant, dans un moment de pression comme la pénalité de la gagne, le glissement entre « traverser » et « forcer » est vite arrivé. A vrai dire, il n’y a qu’un pas entre ces deux notions !
Il vous faut jamais forcer votre tir au but, même quand c’est une pénalité de la gagne. Vous voulez plus de distance ? Il faut augmenter l’amplitude du mouvement et/ou sa vitesse.
Les golfeurs les plus puissants du monde sont les plus souples et/ou les plus détendus pendant le mouvement. Idem pour le service au tennis. D’ailleurs, est-ce que Roger Federer est un monstre de muscles ? Pas du tout ! Il est coordonné et relâché. Et il s’agit bien d’un des meilleurs serveurs du monde (sans mesurer 2m10 comme Isner!)
Conseil pratique : Le relâchement se cherche, se trouve et s’intègre à l’entraînement. Ensuite il se transpose avec plus ou moins de facilité dans un contexte forcément plus stressant : le match.
Erreur n°5 : Le mental qui flanche (ou pas!)
La confiance ne provient pas d’une méthode Couet où il suffirait de se répéter sans cesse qu’on est le meilleur et qu’on va y arriver.
Pour reprendre les termes de Dave Alred, ex-coach de Jonny Wilkinson :
« La confiance provient du fait que vous savez où vous voulez envoyer la balle, et que vous êtes capable de le faire ».
Dave Alred
Donc « il suffit » d’être conscient de ce que l’on veut (l’objectif) et confiant dans nos capacités internes (« je suis capable de le faire »).
Il est tout à fait normal d’être traversé par des doutes. C’est arrivé à tous les buteurs du monde. Mais les doutes ne sont pas une fin en soi. On peut les combattre et atténuer leur portée assez simplement.
Je vois trop de buteurs avoir des doutes sur des positions sur le terrain qu’ils connaissent pourtant par cœur ! La position 22/15 ou 40 mètres face aux poteaux sont normalement connus et révisés de tous. Si vous enquillez à l’entraînement de cette position, il n’y a pas de raison que le résultat puisse être différent le dimanche.
Plus l’expérience avance, plus vous maîtriserez un grand nombre de positions sur le terrain. Au bout de 10 ans, vous connaîtrez chaque recoin de votre stade de match !
Parlons maintenant de préparation mentale…
Tout d’abord, je ne suis pas préparateur mental ! Mais à force de recherches, d’expérimentations et notamment grâce à mon métier à la ville (je suis psycho********), j’ai intégré pour le jeu au pied tout un tas d’outils estampiller de l’étiquette « prépa mentale ».
Quels sont ces outils ? Je vais les citer rapidement :
- La respiration (apprendre à la poser et s’en servir dans des moments de stress via la relaxation par exemple)
- Les cibles (attention sélective, moins de dispersion, plus de concentration, plus de résultats)
- La visualisation (vidéo introductive ici)
Si tu veux un résumé de l’article en vidéo, tu peux le trouver juste-ci dessous ! N’oublie pas de partager et commenter l’article s’il t’a plu !